Enterrement : les éléments incontournables et facultatifs

Sans préparation, la famille d’une personne décédée se trouve désemparée. Si elle devra procéder à l’enterrement du corps du défunt, elle doit au moins connaître certains points essentiels. Comment s’y prendre dans l’organisation des obsèques ? Quelles sont les priorités ? Quels sont les incontournables ? Votre conseiller funéraire pourra vous renseigner, mais cela ne vous empêche pas de vous informer au préalable.

Les premiers gestes : points communs de l’enterrement et de la crémation

Les premiers gestes au moment où l’être cher perd la vie dépendent des circonstances du décès. Si la personne rend son âme à son domicile, appelez tout de suite le médecin. C’est lui qui va constater le décès et établir le certificat de décès. Allongez le défunt sur un lit couvert d’une alaise. Relevez sa tête sur un oreiller. Éteignez les lumières électriques et le chauffage. Fermez les portes de la pièce où il se trouve. Allumez des bougies. Le décès a lieu dans un centre de soins ou dans une maison de retraite ? Il appartient à l’établissement de faire la déclaration dans les 24 h qui suivent le décès. La mort à domicile et la mort dans un établissement hospitalier sont les deux cas les plus fréquents. Il faudra ensuite voir si la personne décédée avait choisi l’enterrement traditionnel ou la crémation. Si elle n’a pas exprimé ses volontés, la décision appartient à la famille du défunt.

Où reposera le défunt avant la mise en bière ?

Les pompes funèbres ainsi que la commune peuvent proposer un funérarium où l’on pourra se recueillir. Le centre de soins ou la maison de retraite doit posséder une chambre mortuaire. Ce local a la même attribution que le funérarium. Au cas où le défunt repose à son domicile jusqu’à la mise en bière, choisissez une pièce au rez-de-chaussée. Une assez grande salle ou une chambre aérée fera l’affaire.

Le cercueil destiné à la mise en terre

Le cercueil pour l’enterrement est différent de celui destiné à la crémation. Le matériau du cercueil destiné à la mise en terre doit résister à l’humidité. Le sous-sol est en effet humide. En plus, il doit observer une durée de vie assez longue. L’orme et le chêne sont idéals pour une meilleure résistance.

Vous avez ensuite les accessoires tels que le capiton funéraire. Cette couche rembourrée qui revêt l’intérieur du cercueil se présente sous divers aspects, au choix. Le capiton possède une couverture sous laquelle se trouve le support en ouate ou juca. On rangera dans ce support les fleurs et objets laissés par les proches venus s’y recueillir.

Enfin, l’emblème funéraire va orner le cercueil. Son choix se fera en fonction du thème des funérailles. Cet objet est, soit en cristal, soit en laiton.

Éléments facultatifs

Les articles ci-après vont compléter les éléments incontournables mentionnés auparavant.

Les fleurs de deuil sont symboliques. Les différents supports de communication tels que les faire-part et les avis de décès peuvent aussi être d’une grande aide.

En ce qui concerne les soins de conservation, vous avez la toilette mortuaire et la thanatopraxie. Il existe une nette différence entre ces deux pratiques. Si vous désirez de plus amples informations, vous pouvez consulter votre entreprise de pompes funèbres. Celle-ci pourra s’occuper de tout, allant des démarches administratives au transport de corps au cimetière.

En résumé, il est possible de demander des prestations funéraires complètes à votre agence funéraire. Cependant, l’intégralité des obsèques doit se dérouler conformément aux volontés du défunt.